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Publié par christian guittard

Apprendre que la municipalité de Murat se voit offrir une salle d'exposition rutilante par Imerys, sous le vernis d'une démarche soi-disant historique ou de valorisation de son patrimoine, a de quoi donner la nausée. 🤢

 

Derrière cette façade verdoyante, l'odeur nauséabonde du greenwashing est plus que perceptible !

 

🤔A moins que la ville de Murat ne cherche à abriter dans leur musée le dernier Courlis cendré du Cantal ? 🦃

 

🎥 Un reportage France 3 sur le sujet est à retrouvé ici : https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/cantal/pourquoi-les-subventions-de-cette-societe-miniere-a-des-activites-culturelles-font-debat-dans-le-cantal-3149780.html

Source : https://www.collectifnouvialle.org/

Article réalisé par FR3 

Écrit par Solenne Barlot

Publié le 

Pourquoi les subventions de cette société minière à des activités culturelles font débat dans le Cantal


 

La maison de la Faune, à Murat, dans le Cantal, est désormais dotée d’une nouvelle salle dédiée à la diatomite et aux fossiles, entièrement financée par l’entreprise Imerys à hauteur de 50 000 euros. Un partenariat public-privé qui interroge.

Autrefois le siège de la sous-préfecture du Cantal, le bâtiment de la maison de la Faune à Murat abrite aujourd’hui des milliers d’insectes, oiseaux et mammifères avec une nouveauté depuis quelques semaines : une salle dédiée à la diatomite et aux fossiles financée par Imerys à hauteur de 50 000 euros. Gilles Chabrier, maire (SE) de Murat, affirme : « Aujourd’hui, c’est plus de 1 000 fossiles qui ont été portés à la connaissance de la maison de la Faune et qu’on va faire découvrir aux visiteurs. On souhaite mettre ces éléments naturels en lumière pour mieux comprendre et prendre des décisions pour demain. »

 

Une volonté de partager les résultats des recherches

Avant d’être une roche connue pour ses pouvoirs de filtration, la diatomite fait l'objet d'une exploitation industrielle depuis plus de 100 ans dans la région, faisant du Cantal l’un des premiers producteurs mondiaux. François Gueidan, directeur du site d’Imerys à Murat, explique : « Avec ou sans projet, ce lieu était nécessaire car il n’y avait pas de lieu d’expression de ces recherches. D’ailleurs, on fait visiter nos activités lors des journées du patrimoine nationales et locales. On voit tout l’engouement que ça suscite. »

Des financements intéressés ?

Un engouement pas toujours partagé, notamment par un collectif de citoyens qui lutte contre les futurs projets de carrières de l’entreprise, notamment celui de la narse de Nouvialle. Géraud Prolhac, membre du collectif pour la narse de Nouvialle, alerte : « On se dit qu’il ne faut pas être dupes. On voit bien qu’actuellement Imerys subventionne beaucoup de projets et de structures. On voit qu’ils font tout ça pour leur intérêt. La finalité, c’est de pouvoir exploiter la narse de Nouvialle. » L’entreprise projette désormais de créer, en 2026, un sentier pédagogique reliant ses deux sites d’exploitation à Murat.

-Propos recueillis par Rémi Paquelet pour France 3 Auvergne

 

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