Donald Trump ou l’art du deal dans le Golfe

Le président américain a entamé ce mardi 13 mai un voyage officiel de trois jours dans les monarchies du golfe persique avec un double objectif : assurer la stabilité politique de la région pour intensifier les échanges commerciaux.

Il a d’abord été reçu en grande pompe à Ryad par le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS), avec qui les relations sont au beau fixe. « Un grand jour en Arabie saoudite », s’est félicité Donald Trump qui dit avoir obtenu un engagement de 600 milliards de dollars pour investir aux États-Unis dans les domaines militaires, énergétiques et technologiques.

Sous l’impulsion de MBS, le locataire de la Maison blanche a même rencontré l’homme fort de la Syrie Ahmed al-Charaa et annoncé la levée des sanctions américaines.

Au Qatar, deuxième étape de son voyage avant les Emirats arabes unis, Donald Trump a annoncé « la plus importante commande d’avions dans l’histoire de Boeing… pour plus de 200 milliards de dollars » et s’est vu offrir par la famille royale qatarie un Boeing 747-8, estimé à 400 millions de dollars. De quoi alimenter la polémique dans le camp démocrate qui dénonce « le plus gros pot-de-vin étranger de l’histoire récente »…

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